retour page guide

 Andrea Belli

Franco Pietropaoli & Alessandro Belli

Il CD paradiso

 

         

L'écoute de ce CD est un véritable bonheur. Dès le premier titre (qu'on met plus souvent en dernier), Il testamento , on monte au paradis.
Et ça continue avec Il grande Pan par la magie de la langue italienne ("Bacco è alcolizzato e il grande Pan è morto !"), par La ballata (des gens qui sont nés quelque part, "gli imbecilli che son di qualche città")  rondement enlevée, comme Ecatombe
où les gendarmi risquent leurs "attributi", comme La leggenda de la suora où il semble tant que Brassens ait voulu faire danser la tarentelle à la nonne pécheresse. Et quelle tendresse pour la Pecora di Panurge (pas une pécore, juste une brebis).Grâce à Musset et Lorenzaccio, nous avions appris le suffixe -accio. Grâce à Andrea, nous savons qu'un voyou, n'est qu'un "ragazzaccio". J'avoue ma faiblesse pour la perfection des Lilas dont je retrouve dans I lillà  la musique aérienne. Andrea fait dans la douceur, sauf pour la Marcia nuziale , chanson d'imprécation, où sa voit durcit..; un peu
(au passage, hommage au regretté Fabrizio De André, pionnier de la traduction de Brassens en italien, à qui Andrea emprunte celle-ci, comme il a emprunté à Fausto Amodei celle de la Légende de la nonne et à Enrico Medail celle du Petit joueur de flûteau, Il piccolo menestrello .

Merci à Jean-Marc Dermesropian de les avoir fait venir en France et à tous ceux qui les ont fait connaître car en plus, et j'en suis témoin, ces jeunes gaillards sont bougrement sympathiques.

Didier Agid

Pour acheter ce CD, on peut joindre Andrea belli à bll.andrea@gmail.com