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Basdorf - Berlin : 2 !

 

Nos amis de l'association Brassens in Basdorf nous ont concocté une deuxième édition, tellement réussie que tout porte à croire qu'on est partis pour des années... Grosse grosse ombre au tableau : c'est en arrivant à Basdorf que bien d'entre nous ont appris que la Camarde était venue chercher René Iskin pour l'emmener on sait pas où, loin de nos yeux mais pas de nos coeurs. Si le bon Dieu a une auberge...


Si ce n'est déjà fait, procurez-vous les CD de René. Ils sont référencés sur le site  Auprès De Son Arbre

Personne ne peut mieux que Marion Shuster raconter ces journées d'amitié et de chansons. Voici ce qu'elle a écrit :

Le deuxième festival Brassens à Basdorf et à Berlin 2005 s’est achevé.

Grande difficulté d’atterrir dans la vie quotidienne après cette vie intense, collective avec les artistes et tous ceux qui sont venus fêter avec nous Georges  Brassens et la chanson poétique !

Il y a eu beaucoup de concerts très beaux devant des spectateurs tout à fait ravis : les musiciens du festival ont tous interprété des chansons de Brassens, mais chacun différemment, un éventail de possibilités d’interprétation qui partait du style classique très impressionnant de Jean-Marc Duchemin et qui aboutissait à la verve rhythmique et magique de Goun . Karin a conquis  le public en interprétant  Brassens, Brel, Ferré, Barbara et bien d’autres avec sa voix à la fois douce, forte et émouvante.  David l’accompagnait au piano, à la guitare ou à l’accordéon. Jérôme Armandie s’est souvent joint à eux comme aux autres musiciens pour les accompagner à la contrebasse.  Michel et Dany Lavaud ont présenté des chansons de Brassens, de Felix Leclerc et de bien d’autres chansonniers. Jean-Yves Vincent a interprété Brassens, mais aussi et surtout Léo Ferré qu’il a chanté pour la première fois avec Giséle Kremer au piano.

Michel Bertet nous a chanté du Brassens, mais non pas sur scène. Bien sûr qu’il y a présenté des chansons de Guy Béart. Giuseppe Setaro est intervenu avec des chansons néapolitaines, la mère de Brassens étant de Naples.

Pierre Chuchana est intervenu comme chanteur et guitariste, comme animateur et interprète mais aussi comme acrobate en duo avec Roger Koch. Il a réussi, suite à  son concert Brassens  à la Villa Felice, à réunir du public autour de lui qui n’arrêtait pas de lui poser des questions sur Georges Brassens.

Alain Laurent a présenté des chansons de Georges Brassens qui sont rarement interprétées dans des concerts et ainsi peu connues. Il a aussi interprété quelques –unes de ses propres chansons qui ont ému le public.

Lionel Levêque, accompagné par Jean-Yves Vincent et Jérôme Armandie , a chanté des chansons d’Yves Montand bien aimées par le public.

Isabel Neuenfeldt s’était mise à apprendre des chansons de Georges Brassens pour le festival. Pour elle c’était une découverte, comme pour Peter Liebehenschel il y a deux ans. Elle en est heureuse et  continuera à apprendre des chansons de Brassens comme le fait Peter.  Jusqu’alors elle interprétait surtout Tom Waits et Erich Mühsam.

Jean-Pierre Jourdier est intervenu aussi bien au festival qu’à la fête du village. Inlassable comme Jérôme à la contrebasse, il a accompagné les musiciens à l’accordéon. C’est lui qui avait joué sur la scène du hangar juste au moment de l’arrivée du train musée…Inlassable aussi et surtout Goun à la sono, suivi de son adorable ami à quatre pattes, Bongo, et soutenu par David.

Nous avons vécu des moments, des heures, des journées merveilleuses.

Tous ces concerts des musiciens du festival sont bien présents dans nos esprits et dans nos cœurs.

Les trois concerts en réunion fermée dans des établissements scolaires de Berlin étaient d’autant plus importants qu’ils touchaient un public jeune, un public qui lui seul ne serait sans doute pas venus à un de nos concerts de chansons.

Jean-Marc Duchemin, Jérôme Armandie et Goun chantaient et jouaient des chansons de Georges Brassens devant des élèves de 16 à 19 ans , très attentifs, qui jouissaient des chansons qu’ils écoutaient, souvent les textes en main, des textes qu’ils avaient préparés en classe et qui  au moment du concert s’emplissaient de vie. Ambiance formidable !

Alain Laurent, Jean-Pierre Jourdier, Michel Bertet, Pierre Chuchana et Roger Koch fascinaient un public encore un peu plus jeune au Collège Voltaire qui avait accueilli pour cette occasion des élèves d’autres établissements scolaires français de Berlin. Pierre Chuchana avait monté avec Roger Koch et ses collègues musiciens un vrai spectacle de chansons entourées de clowneries acrobatiques qui émerveillait le jeune public aussi bien que leurs professeurs.

Karin et David, Michel et Dany Lavaud, Jean-Yves Vincent et Gisèle Kremer enthousiasmaient les élèves, les professeurs et les parents d’élèves d’une école primaire dont la chorale s’était mise à apprendre trois chansons de Brassens pour les présenter à ce concert. Il y avait une ambiance merveilleuse.

Le « Café littéraire  » avait attiré un nombre important de personnes qui s’intéressaient à la chanson aussi bien qu’aux interviews « autour de Brassens ».

Gerhard Kismann nous parlait de Georges Brassens, de cet homme qu’il avait connu et adoré à Crespières et qui était resté son ami. Il aurait pu parler pendant des heures. Mais il fallait bien enchaîner d’autres interviews et des chansons…

Un concert a enthousiasmé le public plus que tous les autres : celui au hangar de locomotives transformé en salle de concert. Le train – musée venant de Berlin, arrivait dans la salle du concert déjà bien remplie de spectateurs. Il s’arrêtait à quelques mètres de la scène d’où quelques airs retentissaient déjà dans la salle. Ceux qui sortaient du train étaient aussi éblouis que le public présent dans la salle. Des heures merveilleuses pleines de chansons allaient s’annoncer.

Des chansons pendant plus de quatre heures, jusqu’au départ du train ! Mais personne n’a trouvé que ce concert était  trop long. Bien au contraire ! Il nous était plutôt difficile de retourner , après le concert et le départ du train, dans une réalité de hangar qui lentement se vidait de tout ce qui lui avait donné ce charme féerique. Vers la fin du concert d’autres visages rayonnants s’étaient joints aux nôtres : Les musiciens du concert parallèle au Centre Bagatelle arrivaient tous avec une rose à la main : une dame qui s’enthousiasmait pour leur concert les leur avait présentées.

Le lendemain avait lieu le dernier concert du festival où tous les musiciens intervenaient avec deux ou trois chansons de leur préférence. Ce concert se faisait bien sûr au Casino, à cet endroit historique où en 1943/44 Georges Brassens avait accompagné au piano René Iskin qui interprétait les chansons que Georges venait de composer.

La salle retentissait de chansons – aussi de quelques-unes de cette époque que nous avait chantées René Iskin, comme Reine de bal,  l’Auberge du bon Dieu et Pauvre Martin, la dernière des chansons de Brassens écrite à Basdorf.

Le festival de cette année, nous l’avions bien sûr dédié à René Iskin , à cet ami de Georges Brassens depuis l’époque de Basdorf 1943/44 qui était venu nous voir trois fois depuis le mois de septembre 2003. Nous en étions très heureux !

Nous l’aimons beaucoup, tous !

Il est parti rejoindre Georges Brassens juste avant le festival – mais il était aussi avec nous à Basdorf et à Berlin !

Le festival est terminé. Nous avons vécu des journées merveilleuses !

Merci, merci chers amis musiciens qui êtes venus de loin nous faire ce beau cadeau immense ! Grâce à vous , grâce à votre gentillesse et votre générosité le festival a pu se faire !

Merci à Alain Jadot qui nous a beaucoup aidé dans la réalisation de ce festival. Merci à lui et à Pierre Chuchana, nos amis français parfaitement bilingues, qui ont participé au festival en tant que musiciens et artistes mais qui nous ont servi de façon si admirable d’animateur et d’interprète !

Merci à tous ceux qui sont aussi venus de loin se joindre à nous comme Michel et Nadine Leterme et leurs enfants, comme Willi Junglas, comme Lionel Levêque, Didier Agid, Jean-Pierre Rougerie , Claude Chrétien, Pierre et Françoise Bureau,  Regina et Martin Volz, Martine et Gérard Yung,  et bien d’autres.

Merci à tous ceux qui nous ont aidé à réaliser le festival ! Merci  aux amis du chemin de fer pour avoir transformé le hangar en salle superbe de concert, merci à tous !

L’année prochaine, je vous l’assure, il y aura notre 3e festival Georges Brassens !

 

Marion Schuster

Présidente de Brassens in Basdorf e.V.

Et merci à Marion et Jürgen Shuster. A l'année prochaine !

  

Au Centre Bagatelle : Isabelle Neuenfeldt, Alain Laurent, Karin, Alain Jadot, Jean-marc Duchemin, Goun et Bongo, David, Jérôme Armandie

Karin et David J'ai rendez-vous avec vous  

Goun au lycée    La mauvaise réputation  
(introduction : Brassens traduit en allemand, dit par Peter Liebehenschel)

 

 

Jean-Yves Vincent à l'école

Isabelle Neuenfeldt au Lycée

Le vieux Léon      Mourir pour des idées  

Goun et sa sono d'enfer   Pauvre martin  

 

Jean-marc Duchemin et Jérôme Armandie

Chanson pour l'Auvergnat  

David          et         Karin

 

Roger Koch et Pierre Chuchana

 

Karin, Jean-Yves Vincent, Goun

Locomotives devant la locomotive : Jean-Pierre Jourdier, Alain laurent, Jean-Marc Duchemin, Karin, Pierre Chuchana, Alain Jadot, Jean-Yves Vincent, Goun

On trouvera d'autres photos sur le site de Pierre Bureau  http://pierreburo.chez.tiscali.fr/barjac2005/index.html