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IL S'ETAIT FAIT TOUT PETIT...
Monsieur
Brassens n'avait jamais ôté son chapeau devant personne, jusqu'à
ce qu'il rencontre Joha Heiman en 1947. D'abord "Blonde Chenille", puis
"Püpchen", ils vivront leur "non-mariage" jusqu'à ce que la
Camarde les sépare, en 1981.
Muse effacée d'un home
fort, elle était son repos de guerrier des mots, le refuge de ses
angoisses secrètes. Elle est partie voir là-haut s'il y est
aussi discrètement qu'elle avait vécu à ses côtés,
le 19 décembre 1999, 18 années après lui.
On trouvera une interview d'elle
dans le livre de Josée Stroobants et Eric Zimmermann "Brassens
chez Jeanne" (Editions Didier Carpentier, auquel nous avons emprunté
la photo).
Brassens n'aimait pas que l'on
cherche des références autobiographiques à ses chansons.
Bon. Mais si "par hasard", on doit à cette Dame un peu de "J'ai
rendez-vous avec vous", "Je me suis fait tout petit", "Saturne", ou, bien
entendu, "La non-demande en mariage", nous lui devons tous beaucoup. Et
moi, mon colon, entre toutes les belles que voici, celle que je préfère,
c'est Saturne, le plus beau des poèmes d'amour d'un homme à
la femme qui l'accompagne dans l'automne de l'âge.
"...Et la petite pisseuse d'en
face
Peut bien aller se rhabiller"
Didier
Agid
...et vos commentaires
et contributions seront appréciés !
... Il convient bien d'écrire "Püpchen" et non "Püppchen"
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