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Cette année encore, du 29 avril au 4 mai,
Vaison-la-Romaine a créé l’événement avec le
Festival Georges BRASSENS.

Un grand moment, un très grand bonhomme que Monsieur Pierre Louki... 
On avait vu arriver un "homme âgé" fatigué par le voyage. Une heure après, sur scène, il avait rajeuni de 30 ans. Une merveille d'humour, de tendresse, de tout ce que nous aimons. A Vaison, au milieu des amis de Georges, il était chez lui, comme à Barjac (encore plus depuis qu'il a écrit "Avec Brassens" que beaucoup ont apprécié comme le plus touchant et le plus vrai des livres consacrés au Tonton). 

Témoins de première main, il y avait aussi Gibraltar, Corne d'Aurochs, Victor Laville, René Iskin, Mario Poletti, Georges Granier, Pierre Tchernia, Bernard Lavalette... la vieille garde de Tonton toujours prête à raconter. Rien que pour ça, le festival de Vaison est magique.

En plus, plein d'interprètes, du jazz aux chorales, un village vacances avec des guitares partout (on n'est plus très loin du festival off...).
Le  TONTON  GEORGES  TRIO, venu pour la première fois, qui marie l'humour à froid et une virtuosité qui ferait presque passer Django pour un lambin. Un retour au jazz façon Claude Luther avec un orchestre amateur dirigé par... le patron du Tour de France. On pouvait s'attendre au pire. Et bien non. C'est plus qu'honnête. Manque que Georges à la guitare et Moustache à la batterie.
René Iskin, qui a passé l'hiver à travailler les chansons que son copain Georges lui avait montrées à Basdorf, où "Brassens avant Brassens" se dégage de Trenet et de la chanson de son époque. Il les chante avec ferveur et remercie en disant "c'est pour lui...".
 Jacques MUÑOZ qui réussit a soutenir la comparaison avec son grand prédécesseur Paco Ibáñez (dont il a les encouragements), et nous fait découvrir des traductions en espagnol inédites, à lui confiées par Pierre Pascal..
Le bon géant Tord Henriksson qui interprète "Le gorille" en suédois avec tant de conviction qu'on craint pour la guitare, Willy Junglas et ses subtiles interprétations en allemand, Giuseppe Setaro qui chante avec ardeur les adaptations italiennes qu'il a commencées à 67 ans (et il en a adapté plus de 80...)..
La chorale qui chante La prière, il en faut aussi. Brassens est pour tout le monde.
Plein d'interprètes, parfois brillants comme André Chiron, Jean-Yves Vincent, Jean-Marc Dermesropian, Les Passants, parfois maladroits, mais toujours sincères et motivés. Hors-scène, des jeunes venus là avec leur première guitare et le cahier des chansons du Bon Maître pour méthode et, autour, plein de "pointures" à la guitare toujours prêts à les conseiller.. 
Et les expos, les tables rondes...
En "prime", Louki bien sûr, et la redécouverte d'Henri Tachan, présent, mais qui est juste monté sur scène pour féliciter son interprète, le brillantissime Georges Salard. On ne peut que recommander aux autorités sanitaires Fais une pipe à Pépé vigoureuse chanson sur le même thème que L'ancêtre.


Merci à
Georges Boulard à qui nous devons ce grand rassemblement international annuel.