Zaragoza 2005
Une fois à Toulouse (Saint-Jory), une fois à Saragosse. 2005 était une année Saragosse. La petite réunion de copains s'est faite Festival, et c'est déjà le cinquième. Joaquín Carbonell ne se contente pas d'y chanter, il organise. Bien entendu avec le soutien des infatigables Isabelle et Jean-Jacques Carrère, Henri Miguel (Maire de Saint-Jory) était, bien entendu aussi, de la fête.
Deux soirées, 28 et 29 octobre, mais deux soirées bien remplies, à l'espagnole, c'est-à-dire jusqu'aux aurores.
Première soirée au Salón de actos de San José, présentée par Ricardo Vázquez Prada.
Le
Trio Tonton Georges était prévu au programme. Malheureusement, Pierre
Aparicio, l'as de la guitare, et Jean-Pierre Lacroix n'ont pas pu venir. C'est
donc Philippe Charlot qui a tenu le rôle, accompagné par Jean-Luc
Fabre à la contrebasse. Ils assurent ! Le talent n'attend pas le nombre des
musiciens... On a regretté aussi l'absence de Didier Coll, chanteur et
guitariste du MEJ Trio depuis l'année dernière. Son élève, Sébastien
Pirson, qui le remplace comme chanteur du groupe Quatre à Sète, était là
pour prouver que, à Sète comme au pays du Cid, la valeur n'attend pas le
nombre des années.
Etaient venus de France : Les Mauvais Sujets Repentis autrement dit
Patrice Charles et Béatrice Houllier qui ont fait goûter les
charmes particuliers de Brassens interprété en duo, et fort bien interprété.
Venus aussi, Les Gadgés, autrement dit Gérard Andrieu (guitare),
Cyril Andrieu (basse) et Pascal Pelletier (guitare). Trio
formé pour l'interprétation de Brassens en jazz manouche. Par leur
virtuosité, ils ont apporté une nouvelle preuve de de la faisibilité de la
chose. Ils ont aussi montré à nos amis espagnols que, même si les Français
pas inventé la guitare, ils savent s'en servir (du moins certains d'entre eux).
BeBop et son accordéon, Valérie Charlot et son ukélélé, ont
donné quelques Brassens en duo. Originalité et charme en plus.
Et bien entendu, Joaquín
Carbonell dans son répertoire Brassens, accompagné par Philippe
Charlot et Jean-Luc Fabre, sous l'oeil complice de José
Ramón Catalán, venu spécialement de Madrid, auteur d'un bon nombre
des adaptations.
Et le lendemain dîner - scène ouverte à la Posada de las Almas. Tous les musiciens et tous les gratteurs étaient là. Un bonheur.
Et, chaque soir, la Campana de los Perdidos, la rencontre de toutes les musiques.
Un grand merci à Jean-Jacques Carrère pour ces photos