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27-28-29 mai 2005
Crespières

3ème Festival GENERATIONS BRASSENS

Romand Pilloud, Maire de Crespières (à g.), avait posé pour cette photo avec Gibraltar , le curé de Crespières et les gendarmes du lieu. Et tous en avaient bien ri. Rolland Pilloud avait dès la première rencontre demandé à être membre de PASSAGE et nous avait ouvert toutes grandes les portes de la commune. Mais Roland Pilloud était très malade. Il nous a quitté au début de l'année. Il croyait au Festival. Il avait raison. Sa gentillesse manque à tous.

Crespières... Troisième édition. La jeune équipe tient bon. 

Le principe de ce Festival est plus que jamais de rassembler la jeune génération de la chanson française de qualité et ceux qui, par le talent de leurs reprises, font vivre le répertoire unique de l'"ancêtre". Ce qui le caractérise toujours, c'est la participation de toute la population et de la municipalité. Programmation de Valentin Andry. L'international était cette année dans la langue de Shakespeare, plus exactement celle d'Andrew Kelly qui en 1984, avait adapté une vingtaine de chansons de Brassens pour Graeme Allwright, douze d'entre elles ayant fait la matière du légendaire 33 tours "Graeme Allwright chante Georges Brassens". La langue aussi de  Didier Delahaye, un Français émigré au Canada anglophone à 18 ans, qui l'a fait sienne.

Etonnante prestation de Graeme Allwright. Deux heures en scène sans papier et sans faiblesse. A 79 ans. Trois Brassens seulement, mais aussi Tom Paxton et tout son répertoire. Un triomphe. Notons, au passage si j'ose dire, que le triomphe fait aux adaptations de Tom Paxton montre qu'une bonne chanson "à texte" peut devenir authentiquement populaire dans une culture étrangère. Pourquoi pas Brassens là-bas ? Un auditeur attentif : Terry Grant, ami anglais du groupe d'admirateurs de Jake Thackray, ce British ami de Georges, avait, comme chaque année, fait le voyage

Didier Delahaye disposait d'un bon créneau horaire... mais, comme on l'avait déjà noté, ce qui caractérise la Région Parisienne fin mai, c'est l'imprévisibilité du climat. Il y a 2 ans, un orage avait failli compromettre le dernière journée. L'année dernière, un vent du nord glacial. Et cette année, après 2 jours de beau temps, la pluie s'est mise à tomber, juste quand Didier Delahaye entamait L'orage, clairsemant les auditeurs pourtant sous le charme. (Ce fut bien pire le soir pour l'excellent Pierre Louki chantant sous des trombes d'eau). L'humour a été plus fort que les intempéries (son adaptation très actualisée du Roi, Tush, est hilarante) et la prestation très appréciée.

Ecoutons Didier Delahaye   "live at Crespières" dans La mauvaise herbe   Fernande  et Le roi

 

Gerhard Kismann, l'ami allemand, le "jardinier" de Brassens, retrouve toujours Crespières avec plaisir

Jean-Yves et Sylvie Vincent, Gérard Probert. Petit remontant pour ceux qui viennent d'affronter la pluie pour voir et entendre Pierre Louki.

On trouvera d'autres photos sur le site de l'association Auprès De Son Arbre et sur celui du magazine Les Amis De Georges